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Catégorie : Collection Équilibristes Costa Rica
Étude de trois cauchemars d’un homme à la tête de chat
Étude de trois cauchemars d’un homme à la tête de chat reprend les faits réels de trois féminicides survenus entre 1986 et 2006 au Costa Rica, dont celui du massacre de la Croix d’Alajuelita où sept femmes – dont six étaient des adolescentes et des enfants – ont été violées avant d’être assassinées.
Ce texte propose des stratégies dramaturgiques radicales par le biais d’une mise en abîme du récit où sont intégrées des marionnettes elles-mêmes masquées.
Étayé par des répliques dramatiques qui font honneur au dialogisme littéraire du roman, à des locutions sans corps, ce texte est structuré par des relations rhizomiques pour aborder l’impunité et l’enchevêtrement juridique de l’une des plus grandes affaires du système judiciaire costaricien.
Un univers esthétique saturé de mythes, de rituels et de cauchemars s’y déploie à partir des éléments du film noir et d’êtres thériomorphes donnant voix à un chœur de témoignages qui aujourd’hui encore, restent sans réponse. La chasse à l’homme qui en découle s’inspire du Projet eDihS : « équipe D’investigation sur les homicides en Série », qui ne fait qu’attester de notre impuissance à désamorcer des images ancestrales toujours fuyantes.Auteur : Bryan Vindas VillarrealTraducteur : David FerréAuteur : Bryan Vindas VillarrealBryan Vindas Villarreal (San José – Costa Rica, 1989) est un des auteurs les plus en vue de la nouvelle génération au Costa Rica. Il maîtrise la dramaturgie postmoderne avec maestria et y aborde des sujets politiques d’importance en interrogeant leur devenir dans nos sociétés contemporaines et démocratiques. Ses études lui ont permis de franchir les frontières de l’interdisciplinarité (arts visuels, théâtre, cinéma). Il travaille avec le Teatro Nacional de San José, Teatro Mélico Salazar, la Chaire UNESCO-ITI, l’Instituto Artes del Espectáculo (Argentine), l’IDARTES à Bogotá et l’IATI Theater à New York, et dirige régulièrement des ateliers, des séminaires, tout en participant à de nombreux colloques, à des conférences et des festivals au Costa Rica et à l’étranger.
Traducteur : David FerréDavid Ferré est diplômé en mise en scène et dramaturgie de la RESAD (1998 – Madrid). Après avoir dirigé la compagnie Sans Voies, il crée Actualités Éditions en 2008 pour faciliter, en traduction, la circulation des textes hispanophones pour la scène du XXe siècle, et ce dans le but d’encourager les échanges artistiques entre ces deux territoires linguistiques. Traducteur et éditeur, il y dirige les collections Les Incorrigibles (Espagne), Les Gravitations (Uruguay), Les Orfèvres (Mexique), Les Façonneurs (Cuba), Les Fictions (Argentine) et Les Équilibristes (Costa Rica). Il est spécialisé dans les écritures hispanophones de la scène contemporaine, et mène une activité académique au croisement du design et de la dramaturgie.
La Croix
La Croix est écrite à partir d’un fait réel : celui du massacre de la Cruz d’Alajuelita (1986), féminicide qui constitue un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire criminelle du Costa Rica, et ce d’autant plus qu’aucune des enquêtes n’a jamais abouti. Ainsi, ce texte s’inscrit dans le cadre des dramaturgies contre l’oubli. Pour cela, quatre personnages : Luis et Isabel qui s’interrogent autant sur le sens de leur vie que sur celui dudit massacre ; parallèlement, Jorge, le détective en titre, et Gabriela – l’une des victimes – reconstruisent les faits depuis leur propre perspective, ce qui les mène sur des territoires de plus en plus flous où la vérité ne s’énonce pas clairement. Tout le texte est construit sur ce double précepte de la fabulazione, nous menant vers une origine lointaine et incompréhensible. C’est aussi une dramaturgie du simulacre où les personnages sont invités à imaginer ce qui s’est passé.
Elle est portée par une pièce musicale européenne, le Totentanz — Dies Irae de Frantz Liszt, convoquant une véritable polyphonie scénique. Il nous faut alors trouver notre propre place au milieu de cette désorientation.Auteur : Fernando Rodríguez ArayaTraducteur : David FerréAuteur : Fernando Rodríguez ArayaFernando Rodríguez Araya a suivi des études de mise en scène et dramaturgie à la RESAD de Madrid, et de droit au Costa Rica et à l’université de Salamanca. Dès 1990, il participe à plusieurs créations en tant que comédien, avant de signer sa première mise en scène en 1998. Bien qu’il exerce également ses talents dans le domaine de la production et de la gestion culturelle en créant de nouveaux lieux et compagnies pour encourager les arts de la scène costaricains, il n’en délaisse pas moins ses aspirations artistiques. Ainsi, il crée des grands textes de la dramaturgie espagnole (Hamelin — 2007 / La Paz Perpetua — 2009 / Himmelweg — 2010, de Juan Mayorga, ou encore Sangre Lunar — 2013 de Sanchis Sinistera). Il met en scène ses propres textes depuis 2004, et il a dirigé le Teatro Popular Melico Salazar jusqu’en 2022.
Traducteur : David FerréDavid Ferré est diplômé en mise en scène et dramaturgie de la RESAD (1998 – Madrid). Après avoir dirigé la compagnie Sans Voies, il crée Actualités Éditions en 2008 pour faciliter, en traduction, la circulation des textes hispanophones pour la scène du XXe siècle, et ce dans le but d’encourager les échanges artistiques entre ces deux territoires linguistiques. Traducteur et éditeur, il y dirige les collections Les Incorrigibles (Espagne), Les Gravitations (Uruguay), Les Orfèvres (Mexique), Les Façonneurs (Cuba), Les Fictions (Argentine) et Les Équilibristes (Costa Rica). Il est spécialisé dans les écritures hispanophones de la scène contemporaine, et mène une activité académique. Il est président du réseau de traduction Eurodram.